Pourquoi passer à l’économie bleue ?
L’économie circulaire tire ses origines de divers courants de pensée. L’économie bleue constitue l’un de ces courants et inspire l’action d’Upcyclink. Quels sont les grands principes qui fondent l’économie bleue ? Pourquoi s’engager dans cette approche ?
Origine du concept d’économie bleue
L’économie bleue est un concept initié dans les années 90 par Gunter Pauli, entrepreneur belge surnommé le Steve Jobs du développement durable, membre du Club de Rome. Il est fondé sur le bio-mimétisme. Le bio-mimétisme est une approche scientifique qui consiste « à s’inspirer des propriétés essentielles (par exemple des formes, compositions, processus, interactions) d’un ou plusieurs systèmes biologiques, pour mettre au point des procédés et des organisations permettant un développement durable des sociétés » (Source : Ministère de l’écologie). Ainsi, l’Economie Bleue s’inspire du comportement de la nature pour répondre aux besoins fondamentaux de l’homme et du vivant.
Les déchets d’aujourd’hui sont les ressources de demain
L’Economie bleue part du constat suivant : dans la nature, les déchets n’existent pas, chaque déchet créé par la nature est réutilisé par celle-ci. Par exemple la feuille est convertie en humus, qui lui-même enrichi par d’autres éléments, forme les nutriments nécessaires à l’arbre pour générer de nouvelles feuilles.
L’Economie Bleue a pour but de réutiliser tout ce qui est considéré comme déchets pour produire autre chose. « En utilisant les ressources disponibles dans des systèmes en cascade, (…) les déchets d’un produit deviennent des intrants pour créer une nouvelle source de profit » (Manifeste de l’Economie Bleue – Source : Ellen Mac Arthur fondation). Chaque déchet a ainsi une valeur, dans une économie en cascade qui ne produit au final plus de « déchet ». Elle s’oppose ainsi au modèle économique actuel qui produit beaucoup de déchets et en surcycle très peu.
Vers un modèle cyclique régénératif
L’Economie Bleue propose l’évolution de nos systèmes de production linéaires (extraire-produire-consommer-jeter) vers des systèmes cycliques, régénératifs, où l’abondance est à portée de main sans surcoût, grâce à la valorisation de ce qui était précédemment gaspillé. Et les opportunités de faire mieux sont nombreuses.
Prenons l’exemple du café. Nous utilisons seulement 0,2% de la biomasse cultivée, le reste est jeté. Les 99,8% restants peuvent pourtant être utilisés pour faire pousser 3 fois plus vite des champignons grâce à leurs éléments nutritifs supérieurs au compost classique. Les racines de ces champignons, deviennent un nouveau matériau : un bioplastique, biodégradable, ressemblant à du polystyrène, qui est un isolant thermique et acoustique. De plus, le marc de café permet de créer des textiles absorbant les UV et les odeurs, grâce à ses propriétés désodorisantes.
« Les nouveaux systèmes de production et les modèles d’entreprise reposeront sur la façon dont la Nature utilise la physique et la biochimie pour construire des systèmes complets, fonctionnant en harmonie.» (Source : Gunter Pauli, L’économie bleue 3.0, 2019).
Ainsi, en plus du principe de zéro déchet, le principe de proximité, c’est-à-dire l’utilisation de ce qui est localement disponible et le principe d’innovation, être aussi créatif que la nature, constituent les grands principes de l’Economie Bleue.
Pourquoi ce modèle inspire Upcyclink ?
Chez Upcyclink, nous pensons que la situation de la planète ne nous permet plus le gaspillage des ressources. Nous nous engageons avec nos clients dans une démarche d’Economie Bleue avec l’ambition de contribuer à transformer le système alimentaire en un système circulaire où les déchets sont considérés comme des ressources.
Upcyclink « surcycle » les aliments aux fins auxquelles ils étaient destinés à l’origine : cela signifie généralement que si les aliments sont encore propres à la consommation humaine, ils doivent nourrir les hommes. Dans le cas contraire, ils doivent être réutilisés pour nourrir les animaux et les plantes. La technologie d’Upcyclink permet la valorisation des biodéchets en produits durables commercialisables, à des prix compétitifs, avec un large éventail d’applications, du champ à l’assiette, offrant une redistribution de la valeur à toutes les parties prenantes.
Pour un triple bénéfice : social, environnemental et économique.
Ce modèle vous inspire ?
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